Mostra di incisioni – Da New York al Monferrato Sguardi – Sale d’Arte, Citta’ di Alessandria, Italia, Via Niccolò Machiavelli, 13 – Venerdi 21 aprile – ore 17,30 : 21 aprile – 27 maggio, 2017 – giovedi, sabato, dominica – dalle 15,00 alle 19,00.
{ Opening Exhibition Invitation: Views from New York to Monferrato – Friday April 21 – 5:30 pm – Sale d’Arte – City of Alessandria, Italy Exhibition from April 21st to May 27, 2017 / Invitation à mon vernissage: Regards: de New York au Monferrato – Invitation au vernissage de mon exposition de gravures sur bois – Vendredi 21 avril – 17h30 – Sale d’Arte, Ville d’Alessandria, Italie. Du 21 avril au 27 mai, 2017 }.
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Nature or city? Monferrato versus New York City.
Not wishing to borrow the language of a scientist, a journalist, an academic or a lawyer, with such a motto as “the proof, but nothing but the proof “, but simply offering my ‘experiencing’ from my own observation through the medium of an art work. Seeing with my own eyes, putting my own senses at work we the hope to trigger a ‘response’, what better ‘understanding’ and sharing one can get from ‘being alive’? [You maybe tag it, right or wrong, it hardly matters, its your experience with your own senses and your own way of expressing it that counts.] This is, in many ways, what it takes being committed as an artist. Whether in a situation of biggest populated cities or in the most remote wildness or country side, I ask my feet to transport me, my shoulders to hold my backpack, my fears to let me move forward …so I could reach any ‘site’ that will allow me to start a ‘conversation’ with what confronts me – dedicated not to return home without carrying back the ‘feelings’ from my ‘visit’ … a ‘visitor’, always, as I dismay the notion of ‘tourist’! My exhibitions intend to share this moments with others, what I have ‘came out’ with from my ‘site’ visits. But beyond the ’emotion’ remains the impact, how it has transformed me ? Having cross the Andes, over 45 y ago I can share that this experience still resonates in me and shapes my behavior today … what to make of lacking oxygen at several 1000 feet high or at level zero in the center of Manhattan? As if live was an ongoing struggle between a surplus or a lack – one always being the negative [in the ‘picture’] of the other, and by so doing creating the ‘image’ of our lives. City versus Nature, shifting opposites poles, I let the viewer free to make their own choice of which from two world he/she wish to belong…Whether in the city or in the country side.
Recycling material
I make a stand to always work on site – hardly from studies and never from documents – I engraved directly on the site. When in the city there are kinds of unwanted materials left over from over consumerism littering the streets. I recycled and experiment on whatever material I may be able to engrave and print [ e.g., pieces of discarded board laying on the streets]. This art-based recycling, if not giving an aesthetic solution to the process, may at least give it more ‘authenticity’. Therefore, ‘cutting’ does not create more material consumption but rather offers to transform it. What is taken for ‘trash’ gets a second chance of ‘use’. The largest panels from the most inconceivably cheapest furniture may be very well changed into an image of the city, the same city rejected it. Beside, from creative point of view, there is no such a thing of being afraid of messing up a material barely saved from destruction to start with…it gives the unique opportunity to express oneself with the greatest confidence and freedom.
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Nature ou ville – Monferrato versus New York.
Je ne désire pas emprunter le langage d’un scientifique, journaliste, universitaire ou avocat, avec pour slogan, «la preuve, et rien d’autre que la preuve”, mais simplement présenter l’ «expérience» de ma propre observation par l’intermédiaire de mon travail. En voyant de mes propres yeux, en activant mes propres sens, dans l’espoir de trouver une «réponse». Quel meilleur «enseignement » et partage peut on souhaiter du fait d’ «être en vie»? [Vous pouvez ou ne pas être d’accord, bien ou mal, peu importe, à mes yeux, c’est expérience de ses propres sens et sa propre façon de l’exprimer qui compte.] Ceci est (ou fut), à bien des égards, ce qu’il est requis pour demeurer un artiste entant que tel. Que je sois dans le contexte des plus grandes villes surpeuplées ou dans un lieu sauvage ou une campagne isolée, je demande à mes pieds me transporter, à mes épaules de soutenir mon sac à dos, à mes craintes de me laisser aller de l’avant … afin que je puisse parvenir à un «site» me permettrant de commencer une «conversation» avec “le” monde qui me confronte – dédier à ne pas rentrer chez moi bredouille, sans rapporter de nouveaux «sentiments» de ma «visite» … «visiteur», toujours, «touriste» hors de question! Mes expositions se voudraient de partager ces moments avec autres, ce qu’il en est “sorti” de mes visites de «lieux ». Mais au-delà de l’ «émotion» reste l’impact, la façon dont cela m’a transformé? Ayant traversé les Andes, il y a plus de 45 ans, résonne encore en moi et façonne mon comportement aujourd’hui … et que penser du manquer d’oxygène à plusieurs mille pieds de haut ou au niveau zéro dans le centre de Manhattan? Comme si la vie était une lutte permanente entre un surplus ou un manque – l’un étant toujours le négatif [comme dans une «gravure»] de l’autre, et ce faisant la création de «l’image» de nos vies. Ville ou Nature? Mouvements de pôles contraires, je laisse le spectateur libre de faire son choix auquel des deux mondes il ou elle souhaite appartenir …
Recyclage
Je donne la priorité à travailler sur le motif – très rarement à partir d’études et encore moins de documents – je procède par graver directement sur place. Lorsque je me trouve dans la rue, en ville, où toutes sortes de matériau indésirables résultant de surconsommation sont disponibles, je recycle et expérimente sur tout ce qui peut offrir une possibilité d’être gravé et imprimé. Le recyclage, si il n’arrive pas toujours nécessairement à donner répondre esthétique du processus, peut au moins offrir plus d’«authenticité». Par conséquent, «graver» ne stimule plus la consommation de nouveaux matiériau, mais plutôt permet une véritable transformation ce ceux classés inutiles. Ce qui est destiné à être jeté à la ‘poubelle’ obtient ainsi une seconde chance de «vie». Les panneaux les plus abominables venant de meubles ‘bon marché’ les plus inconcevables peuvent très bien se transforme en gravures représentant la ville, la même ville qui les rejéte. De plus, d’un point de vue créatif, il n’y a plus de raison d’avoir peur de gâcher un matériau tout juste sauver de la destruction d’un camion poubelle … cela donne l’occasion unique de s’exprimer avec la plus grande confiance et liberté…car il n’y a rien à ‘perdre’ ! Et n’avoir rien à perdre, c’est plutôt bien pour l’art et l’artiste contemporain constamment sous la brèche.
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Preparazione della mostra / Mounting the exhibition / Préparation de l’exposition
Ponti di New York / New York’s bridges / Ponts de New York
Alto Monferrato
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Storia del museo:
Le Sale d’Arte comunali sono oggi aperte al pubblico nei nuovi locali ristrutturati dell’edificio che ha ospitato fin dalla seconda metà dell’Ottocento, il Museo, la Pinacoteca civica e la Biblioteca di Alessandria.
Il percorso museale rinnovato negli arredi e nelle strutture espositive, intende proporre al pubblico alcune delle più importanti opere e oggetti d’arte appartenenti alle collezioni del Museo e della Pinacoteca civica. La nuova sede suddivisa in quattro sezioni espositive oltre a proporre una riflessione sull’identità civica della città che vede le sue radici nel Medioevo e nella civiltà comunale, accoglie lo splendido ciclo di affreschi ispirati alle storie di Artù. L’Ottocento rivisitato attraverso il fascino della pittura di Giovanni Migliara e il Novecento rappresentato attraverso l’opera dell’alessandrino Alberto Caffassi, anticipano l’esposizione di opere d’arte contemporanea confluite nelle collezioni a partire dagli anni ‘20. Quest’ultima sala viene inoltre utilizzata per le mostre temporanee.
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Art Space, city of Alessandria” . History of the museum:
The Sale d’Arte are now open to the public in the new renovated premises of the building that has housed since the second half of the nineteenth century, the Museum, the Municipal Art Gallery and the Library of Alexandria.
The museum is renovated with new furniture and exhibition facilities, intends to offer the public some of the most important works of art and objects from the collections of the Museum and Civic Art Gallery. The new site is divided into four exhibition sections in addition to proposing a reflection on civic city that sees its roots in the Middle Ages and in the communal society, welcomes the splendid frescoes inspired by the stories of Arthur cycle. The nineteenth century revisited through the charm of painting by Giovanni Migliara and the twentieth century represented through the work of the Alexandrian Alberto Caffassi, anticipating the exhibition of contemporary works of art ended up in the collections since the early 20’s. This last room is also used for temporary exhibitions.
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Salle des Arts, ville d’ Alessandria. Histoire du musée:
La Sale d’Arte est maintenant ouverts au public dans les nouveaux locaux rénovés de l’immeuble qui abrite depuis la seconde moitié du XIXe siècle, le musée, la galerie d’art municipale et la Bibliothèque d’Alexandrie. Le musée rénové avec de nouvelles installations de meubles et d’ objets d’art, offre au public quelques-unes des œuvres les plus importantes de l’art et des objets provenant des collections du Musée et Civic Art Gallery. Le nouvel espace est divisé en quatre sections d’exposition en plus de proposer une réflexion sur la ville civique qui voit ses racines au Moyen Age et dans la société commune, accueille les splendides fresques inspirées par les histoires du cycle Arthur. Le dix-neuvième siècle revisité par le charme de la peinture de Giovanni Migliara et le vingtième siècle représenté par l’œuvre de l’Alexandrin Alberto Caffassi, anticipant l’exposition d’œuvres d’art contemporain a fini dans les collections depuis le début des années 20. Cette dernière salle est également utilisée pour des expositions temporaires.
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Desidero ringraziare il Comune di la Citta’ di Alessandria per aver ospitato la mia mostra e per collaborazione e l’amicizia dimostrata nell’ organizzazione della stessa. Grazie Vittoria Oneto, ( Assessore ai Beni Politiche Cultutali e alle Politichie Giovanili), Cristiana Coppi, Elizabetta Provera, Renzo Penna, Sandro Zapparrata e a tutti mio caro amici!
{I want to thank the Commune of the City of Alessandria [Italia] for hosting my exhibition and for its friendship collaboration with its organization. Special thanks to Vittoria Oneto, Cristiana Coppi, Elizabetta Provera, Renzo Penna, Sandro Zapparrata as well as all my dear friends. / Je remercie la Commune de la ville d’Alessandria [Italie] pour m’ inviter à exposer mes oeuvres, organiser l’événement et leur amicale collaboration. Sans oublier Vittoria Oneto, Cristiana Coppi, Elizabetta Provera, Renzo Penna, Sandro Zapparrata et tous mes chers amis}.
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Note biografiche e presentazione di Piero Patarini:
“Raymond Verdaguer, nato tra i Pirenei e trapliantato nella Grande Mela, non è solo un artista ma un illustrare di fama internationale. Dal 2003 collabora con il New York Times, dal 2002 con Harper’s Magazine, in curriculum ha anche los Angeles Times, San Francisco Chronicle, Boston Globe, Le Monde, Liberation, International Herald Tribune, El Mundo. La serie “A” dell’informazione si rivolge a Raymond Verdaguer per condensare in pochi segni, dal forte impatto visivo ed emotivo, temi etici e grande cronaco e l’artista si esprime, con tratti netti, evocativi, incisi prima sul linoleum – sua tecnica simbolo – e poi trasferiti su carta con l’inchiostro e la pressa. Guerre, violence, inquinamento, ambienta, un bagaglio pesante che a Casaleggio Boiro, suo luago di villeggiatura non ha portato. Dice che qui, tra i silenzi e il verde dell’Appennino, ha ritrovato l’essenza stessa dell’arte: l’osservazione, che precede la realizzazione dell’opera. Sulle spalle, uno zaino con pochi strumenti, carta di riso, inchiostro e colori, per imprimere nelle sue opere non solo i paesaggi ma anche sensazioni e stati d’animo. Trae ispirazione dai boschi e dalla quiete, dai castelli e dalle chiese. Trasforma in uno studio a cielo aperto i paesaggi, le gole affacciate sul Gorzente, la fonte e la Madonnina ai piedi del borgo antico. Nella mostra ‘Da New York al Monferrato Sguardi’ la tecnica usata per i lavori esposti proviene più dalla scrittura che della pittura o dal disegno. L’artista si rifà all’antica tecnica calligrafica asiatica, anche se con strumenti moderni. Utilizza la carta di riso che ha il vantaggio di essere leggerissima e di avere un colore naturale, non sbiancato come la carta normale. Una tecnica antica e semplice, ma difficile da perfezionare perché non ammette errori e cancellature.”
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Original linoleum cut and woodcut . linogravure originale et gravures sur bois . linóleo grabado original . incisione originale . Copyright © Raymond Verdaguer 2017