Iablis – publisher – (Germany)

Verdaguer motifs show a devastated and devastating world: the dynamics of its as simple as the contrast of the  finesse leaves, his figures in the major American newspapers and art journals are to be found anywhere the image space points out into the field of social conflicts and disasters. The sufferings of humanity are enormous – whether they are curable, nothing is said about it. Looking at the brutality of the acts of those who hold the reins in their  hands mostly invisible, beyond what the pictures show, but present in each of  his features. { translated from German }

Susan Gransby – Art Gallery Curator, printmaker & journalist  – (Canada)

Verdaguer’s linocut newspaper and magazine illustrations deliver small packages with immense impact, letting creativity loose under severe constraints. Intelligently interpreting a writer’s idea with the pressure of a daily deadlines and limits to visual freedom of expression gives the work a dramatic immediacy, even urgency. Thumbnail sketches of the news of the day, they summarize timely, complex issues. The renderings are full of movement and rhythm, their compositions curving to escape their restricted boundaries. These relief prints proudly display one of their traditional strengths as a messenger to the masses.

Piero Patarini – “ Un pezzo di storia di Raymond Verdaguer ” – (Italia)

Terminata la spinta emotiva della religiosità popolare, munito di una bicicletta gentilmente prestatagli ha cominciato con grande entusiasmo a scoprire luoghi per lui speciali c dove il soggetto principale erano i pini contorti che ha cominciato a incidere su legno compensato.
Nelle sue peregrinazioni ha battuto la zona di Casaleggio in lungo e in largo . La gente lo incontrava nei posti più impensati o seduto davanti al suo cavalletto intento ad incidere il legno oppure in bicicletta per sentieri o strade di campagna col suo cavalletto appeso alle schiena sopra uno zaino contenente tutte le sue necessità per l’incisione.

Pierre Baqué:  “ Raymond  Verdaguer : Le Silence du graveur ”  30.03.2013 ( Paris)

Raymond Verdaguer …Les « cercles de plomb » qui enserrent les peuples, et qui nous occupent cette année, il les vit dans sa chair et les traduit dans les incisions douloureuses de ses gravures, fortes, brutes, anguleuses, où les membres déformés des hommes, des animaux et des arbres résultent de la confrontation entre la faiblesse des corps et la dureté des machines, machines mécaniques de la guerre, chimiques de la drogue, virales de la maladie, et, par métaphore, celles de la Société. Raymond est un graveur politique. Tout son travail traduit, recompose, amplifie, les outrages du monde. La guerre, dans son effroyable brutalité, suscite l’acmé de sa révolte. La violence des images qu’il propose est souvent difficilement soutenable. Et tant mieux. Il réveille. « Regarde petit homme » nous dit-il, ne détourne pas le regard, et si tu as vu, résiste, là où tu es, où que tu sois, que tu sois puissant ou que tu sois faible, que tu aies de l’influence ou que les forces te méprisent, ou simplement t’ignorent. La subjectivité de son oeuvre n’a d’égal que son universalité.”

Nicolas Bourriaud: Directeur de L’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris. 26.03.2013

En ajoutant à vos estampes originales des documents abondants et riches, vous confiez à l’Ecole un ensemble cohérent ; il a rejoint les collections de l’Ecole des beaux-arts, qui utilisent les liens étroits existant entre les oeuvres d’art et la culture de leur temps. Ce don vient donc très utilement compléter la collection anciennes de l’Ecole, mise  à la disposition des étudiants et des chercheurs ; il fait écho aux lithographies satiriques de Daumier et d’autres graveurs généreux ; qui proposent une réflection sur les habitudes esthéthiques confrontées à l’actualié politique et sociale.”

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